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Mais où se posaient les hirondelles avant l'invention du téléphone?
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5 mars 2017

T'as vu ? Je suis re-re là !

De retour d'un beau week end parisien comme je les aime, j'ai encore la tête qui flotte entre les odeurs des roses à l'Institut du monde arabe (faut se dépecher un peu je crois que la fin est prévue pour le 25 septembre).

Une belle traversée de l'Orient toujours au fil de l'eau. Cette eau qui nous façonne, nous voit arriver et quitter ce monde. Quand on sort de cette expo, on se demande pourquoi nous ne sommes pas plus protecteur avec notre bien si commun, l'eau ... 

Je me suis laissée porter par le bruit de l'eau qui coule, le souffle du vent et le chant des oiseaux en pleine journée parisienne, c'est bon !

Et puis ces yeux, enfin en face de moi, depuis si longtemps rêvés, espérés, attendus.

Le temps passe et se lasse, de nos distances, de nos silences.

Contents de se croiser, timides, légèrement indifférents, that's all folks les gens !

[et encore du temps qui a filé entre le brouillon de septembre et ce jour de mars 2017 où je repasse ici ...]

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Du temps qui a filé et le souvenir de ses yeux là, presque disparu, comme le son de sa voix ...

L'avantage de vieillir en traversant des zones de turbulences, c'est qu'on apprend à laisser en route des émotions, des envies, des besoins, des amours. On apprend à vivre avec soi-même, à cultiver son propre état de grâce. A savoir qui on est et ce qu'on attend de soi, sans attendre des autres.

Cet amour-là, je l'ai toujours considèré comme une romance (je l'appelais "ma non-histoire" quand il m'arrivait d'en parler). Comme une de ces histoires que l'on croise dans les livres d'Annie Ernaux, celles où l'abnégation et la patience sont le fer de lance de la prose. Et en même temps, c'est comme un moteur, ça permet de tenir le cap dans les épreuves. Comme une petite branche au-dessus de la tête à laquelle on s'accroche vaille que vaille ...

Et puis, un jour, on regarde la branche avec un sourire et on la laisse tanguer au-dessus de la tête, sans plus chercher à l'attraper. C'est ainsi. Pourquoi à un moment précis, après toutes ces années ? Pourquoi si facilement ? A quoi ça tient tout ça ?

Qu'importe. L'essentiel c'est ce que cette non-histoire a eu de beau, de partagé, de capital et d'essentiel avant de rendre son dernier souffle, presque 10 ans après. Les pourquoi(s), parfois, il faut juste les laisser où ils sont, sans réponses. L'immediateté des raisonnements a cessé aussi de me convaincre. J'aime aujourd'hui ne plus tout comprendre, ne plus tout savoir. C'est comme si j'avais appris à vivre une autre vie, dans une autre peau, avec d'autres envies.

Est-ce que l'approche de la cinquantaine nous apaise vraiment ? En tous les cas ma grand-mère chérie me disait bien qu'il fallait profiter de sa jeunesse pour avoir des convictions, des engagements, de la passion, parce qu'en vieillissant on devient plus sage et plus apaisé, moins aveuglé aussi.

On dirait bien qu'il y avait du vrai dans son propos.

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Allez pour un dimanche matin, c'est pas si mal, je vais aller préparer le diner comme on dit en Suisse. Parce que même si les nains ne sont plus du tout des nains, ils mangent toujours bien ! A bientôt les hirondelles !

Je vous laisse en musique, ne changeons pas la ligne éditoriale de ce muret ...

 

Boots Of Spanish Leather (Bob Dylan) - The Lumineers

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Commentaires
M
fidèle d'année en année ... t'es une ouf de kopine toi <3
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M
<3
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M
ha ha :D
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F
ben non ;-)
Répondre
M
ben t'es là ?!
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