La vie comme une oeuvre.
Regarder la vie comme un livre.
Ponctuation des sens ........
des virgules de sable chaud sur le corps, comme une envie de vie ailleurs, désert de mes rêves , vieux comme mon monde, des points suspendus sur les ponts de mon histoire, que je protège comme un gardien de phare au milieu d'un nulle part de vagues océanes, des dessins interrogatoires sur mes mots insinués, pour percer encore le mystère de la vie, curieuse et imperceptible est la force du courant qui mène à l'autre, des barres qui exclament mes envies d'être autre chose, en un autre temps, dans un autre lieu, des parenthèses que j'ouvre et qu'on ferme au gré de mes passions .
Genre relationnel......
Imaginer la vie comme une nouvelle, pour son coup direct, rapide, et sans détours , à l'inverse de son conjoint le roman, qui s'installe sur de longues descriptions, des chapitres qui n'ont de cesse de nous mettre en haleine. Baudelaire disait que la nouvelle se reconnaissait à son effet d'intensité et d'unité, je dois être Baudelairienne ......
Parce que la vie n'est pas un roman, ni un conte de fées, parfois un poème ou une fable qu'on se raconte pour y croire encore, une satire ou un recit autobiographique, moi j'aime l' idée qu'elle est une nouvelle.
Adjectif, mon épithète et ton attribut...
Le qualifier tellement qu'il en devient déterminant, il devient mon verbe alors forcément je me mets derrière lui, quelle sottise que d'attribuer des exclamations, et des démonstrations quand tout reste relatif et indéfini. La vie comme un adjectif dans ses degrés les plus fous, positif, puis comparatif évidement, ou bien superlatif, que sais je encore de cette grammaire du coeur qui bat au font de mon ventre comme des erreurs de syntaxes au rythme de ma rhétorique orgasmique.
Adjectif de vie au genre singulier qui s'accorde à mes nombres, sous les crochets suspendus d'amours pluriels, écrire encore la nouvelle de la vie, pour qu'elle ne soit jamais un roman en dix Tomes, mais toujours cette nouvelle, intense et unique ....
J'voudrais d' l'Amour !