La fusion des corps : chimie et onirisme.
Mentor ou matador, décor, des corps ...
Il approche ses lèvres des siennes, elles se découvrent, instant troublant de l'inconnu. Elles sont chaudes, gourmandes, douces comme le velours d'une pêche, elle prend plaisir à déployer sa bouche contre la sienne, saveur sucrée de ces heures qu'on voudrait plus longues.
...Et pendant que ses mains glissent sous elle, elle sent son coeur qui bat contre lui. Il s'approche d'elle délicatement, sa main gauche vient s'immiscer entre ses cuisses brûlantes, elle les ouvre instinctivement, envie.
Comme une danse des mains qui se croisent, s'effleurent, se cherchent, ils se trouvent, s'entrouvrent, et s'offrent à leurs envies latentes, tremblantes.
Magie de l'instant, elle se tend, il la prend.
Vitesse du tourbillon, minutes et corps à l'unisson. Elle ouvre le livre de son ventre, être soi, résonner tam-tam.
Lècher les émotions vérrouillées, aimer donner, vie nouvelle à lâcher.
Lâcher les émotions vérrouillées, aimer accepter, vie nouvelle à lècher.
Elle éprouve encore la tièdeur de son sexe dans le sien, c'est une sensation forte qu'elle reçoit comme un cadeau, il est doux, là, et bien. Elle y pense encore aujourd'hui. Tout son corps est chaud, tendre, et sensuel. Sexes emmêlés, profitez de ce temps qui passe, en clair-obscur. Elle vole ces minutes précieuses comme une petite Cendrillon, qui repartira avec des paillettes dans les yeux.
En route elle se maudit d'avoir failli, mais elle rêve à ses mains qui caressent le creu de ses formes. En route elle se maudit d'avoir aimé le plaisir là où elle ne devait pas, dans les bras d'un homme qu'elle ne reverra peut être pas, mais elle rêve au goût de sa peau dans sa bouche, plaisir infini. En route, elle se maudit de ne pas avoir été capable de cacher ses émotions, mais elle rêve à ce bras qui l'a saisi, l'a retournée pour se fermer sur elle, et l'enlacer. En route elle se maudit d'avoir si bien imaginé ce bras, ces bras, qui se sont fermés sur son dos à demi-nu, mais elle rêve à l'empreinte de ses doigts sur son sein. En route, elle se bénit d'avoir dit oui et rêve que peut être un jour ...
Ses mains errantes sur ses fesses, elle ne peut s'empêcher de le toucher, envie. Elle voudrait que le temps dure encore un peu, sentir quelques minutes de plus son corps si doux contre le sien, sous ses doigts, envie.
.... Dans son lit, seule, elle rêve, et ressent toujours la caresse experte de la main amie, aimante, amante qui glisse, s'arrête, touche, palpe, et caresse encore, encore, envie.
Partie dans de jolis souvenirs, elle entend ses mots, des mots comme des menhirs, elle voit ses yeux, des yeux sourire en camaïeu , alors elle se raisonne, vite, se réveiller, mais elle rêve qu'il rêve aussi de ces heures volées à leurs éternités....
pour rêver encore, tout tranquille... bonne nuit les hirondelles.