Evidemment.

Quelque fois, je me questionne sur certains corps de métier.

Les hôtesses de l'air par exemple, me laissent rêveuse, je me demande si en vrai, elles sont comme dans la chanson, toujours les fesses en l'air.

Les écrivains, ils me fascinent parce qu'ils restent un mystère pour moi, capables de bloquer des heures devant des pages blanches, ou alors envoyant valser des milliers de mots d'une seule traite, je les imagine souvent et tour à tour, installés dans de gros fauteuils en velours rouge, le stylo qui glisse sur la page sans lignes d'un carnet noir, souvent isolés du monde, pour le penser autrement, ou bien affalés en tailleur, un ordinateur sur les cuisses tapant de 4 doigts des lettres qui ribambellent des phrases soyeuses ou raconteuses.

Les "nez", je les imagine souvent ceux-ci. Une blouse blanche avec des poches pleines de fioles à sentir. Je les vois, lunettes demi-lunes sur le bout du nez, cheveux en vrac, des poètes qui sentent bon toutes les fragrances de la planète mais qui fabriquent parfois des mélanges bien aléatoires.

Les météorologues, je les vois tête dans les étoiles, stylo machouillé au coin des lèvres, même si je sais bien qu'en fait d'étoiles, ce sont des écrans qu'ils ont sous les yeux et scrutent à longueur de temps les données du monde entier, ce qui me laisse songeuse cela dit, parce que déjà étudier une carte de la France m'est un boulot laborieux, alors décrypter le sens des vents, des nuages à venir, des moussons à des milliers de kilomètres, et autres ouragans je ne comprend rien, ça fait un peu magie pour moi tout ça.

Mais celui qui me laisse la plus rêveuse, c'est l'architecte de campagne, parce qu'on y trouve parfois d'étonnantes traces de ses créations.

Depuis quelques mois, on passe tous les jours devant quelque chose d'assez marrant. Chaque soir en rentrant dans notre boîte à roues, nain N°2 nous assène son sempiternel " Ha ! La porte en l'air" et il se fait la marrade tout seul.
Nous, avec le grand, on a mis un certain temps pour comprendre de quoi il nous parlait. Puis un jour :

"Làààààààààààààààà ! Manman, arrête toi lààààààààààààà !"

Je pile donc. Et sous mon nez, que vois-je ?
Une porte en l'air.

(Et il y a de la vie derrière, promis, le soir on voit de la lumière derrière la fenêtre. N'empêche, imagine un jour de grande soif d'assoiffés, celui qui ne connait pas bien, qui veut aller faire son pissou au clair de lune, tourne la poignée, sort en regardant les potes derrière, et hop, se prend un sacré jet en loupant la marche, non ?)(moi à leur place, je positionnerai les poubelles plus judicieusement)

Alors une fois l'éclat de rire passé, chacun y va de sa supposition. Et forcément l'architecte en prend plein son blason. Il était bourré le jour des plans et il a tout mis à l'envers (tssst pas de regard lubrique s'il vous plait), c'est un élève de troisième en stage dans un cabinet d'archi qui a fait le plan sans le faire valider, c'est une idée révolutionnaire, innovante, le gars est un précurseur qui va faire vendre des bâtons sauteurs (tssst pas de lèvres mouillées les filles s'il vous plait) pour bondir jusqu'à la poignée, l'archi a des jambes de 10 mètres, bref, chaque jour on imagine une histoire de derrière cette porte.
Et tout à l'heure, alors qu'on revenait de balade le nain me dit :

" Je sais, en fait ils ont fait une porte en l'air pour empêcher les gens de rentrer "
" Oui mais si ils avaient laissé le mur au lieu de se faire suer (notez comme je parle bien quand je veux) à creuser une porte, c'était aussi bien."
"Mais rooo m'man, t'es relou. Si ils avaient laissé le mur, on aurait jamais pu deviner qu'ils habitaient là, alors qu'avec une porte, on sait qu'ils sont là mais qu'ils ne veulent voir personne. "

Ha bah oui, évidemment.

Telepopmusic parce que je suis retombée dessus en me bataillant avec cet i-tunes de m**** et que ça ressemble à mon ambiance intérieure, calme, tranquille, zen, ouverte ... et tête qui tourne comme si j'avais fumé des clopes qui font rire, waouuu, ça promet, j'en suis juste à 1mg par jour, attend quand ça être 2mg !

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Comments

[feekabossee]

*CarrieJolie* La maison d'un ange qui ne veut pas être dérangé, ha ça me plait comme explication, je m'en vais de ce pas la soumettre aux nains !
T'avais essayé avec champix ? Ben mirde, j'me souvenais plus tiens.Et ça na pas marché donc ...
En même temps, on sait bien que c'est une béquille et que parfois on en a besoin, comme toi en ce moment. Un jour reviendra où tu auras à nouveau envie. Faudrait qu'on s'organise pour s'arrêter en même temps une autre fois ;-)
Bisous plein ma grande.

[CarrieB]

C'est peut-être la maison d'un kangourou ou celle d'un ange qui ne voudrait pas être dérangé par les nombreux badauds qui auraient des services à lui demander?
Ca te fait dormir toi le Champix? Moi ça me donnait des insomnies au contraire, comme quoi...c'est bien que tu tiennes le coup, moi j'ai pas le courage en ce moment.

[feekabossee]

*Oh!91* Yep ! Nickel à 10h, parce que je pense que je ne sortirai pas de sous la couette avant 10H :-)
Et pas de cochonnerie avant ça, les gars, j'aime pas être réveillée par les galipettes des autres, ça me rend grognon et frustrée aussi !
Des bisous de bonne nuit. Moi j'y vais là.

[Oh!91]

Bouh ! le thé, c'est mon trip de 17h, au petit matin, j'aurais du mal... Mais bon, parce que c'est toi, je propose de te partager celui que je prépare pour mon mec les week-ends. Sur le coup de 10h. Ça ira pour demain ?

[feekabossee]

*Omo-Erectus* Oui, Bichon, en Gaulle moderne c'est un petit mot affectueux, pour dire, Trésor, Mamour, Chouchou, Biquet, Loulou enfin tu vois ... une mièlitude du genre mais moi j'aime bien,
Ca va Bichon ? ;-)

*Oh!91* J'ai vu et t'es ma source d'informations principale d'ailleurs. Avant d'écouter la radio je lis Oliv', c'est plus informant je trouve.
En revanche, je n'ose rien dire puisque tout est déjà dit chez toi. Et comme toujours j'apprécie ta prise de position parce qu'elle est claire et développée, ce que je suis incapable de faire, moi je fais que verser des larmes et râler !
Tu sais que j'arrête le café aussi ? Je n'arrive presque plus à en boire, tu me fais un thé qu'on partage encore notre réveil internetique Biquet ?